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Cuisine alternative dans les cantines

Deux entités du territoire veulent sensibiliser au "bio" et à la qualité dans les restaurants collectifs et les cantines intercommunales locales.

Les communautés de communes de la vallée de la Drôme (CCCPS et CCVD) souhaitent accompagner le développement des circuits courts de l'agriculture locale et ainsi sensibiliser la restauration collective (principalement les cantines scolaires), à l'utilisation de produits bio et de qualité pour une cuisine alternative.

Dans le cadre de cette action était organisé dernièrement un stage de formation : "ça bouge dans ma cantine", qui s'est tenu dans les locaux du restaurant scolaire intercommunal de Piégros la Clastre et animé par Caroline Paymal. Les cuisinier(e)s des cantines de Chabrillan, Grâne, Divajeu, Mirmande, Cliousclat, Saillans et bien sûr Piégros la Clastre y participaient. Accueillis par le maire Gilles Magnon, également président de la CCCPS, les participants ont suivi avec intérêt l'exposé du formateur Alain Berne, par ailleurs meilleur ouvrier de France et intarissable sur le sujet.

C'est ainsi qu'était abordée une nouvelle approche de la cuisine en utilisant au mieux les produits locaux (voire bio) et en développant des recettes nouvelles qui permettent de manger plus de légumes; avec notamment des associations de céréales et de légumineuses pour des repas équilibrés sans utiliser les protéines animales contenues dans la viande. Selon A. Berne, il s'agit de passer d'une cuisine complètement traditionnelle à une cuisine qui s'alternera avec des repas sans viande. Outre le fait de réaliser certaines économies en gardant une alimentation saine, cela peut permettre aussi de découvrir des goûts nouveaux tout en valorisant le travail de recherche et d'élaboration que pratiquent les cuisinier(e)s; un travail qui mériterait d'ailleurs d'être mieux connu, notamment par les parents qui confient leurs enfants à ces établissements. "Si vous avez du plaisir à préparer des plats, vous pouvez être sûrs qu'ils seront mangés…" leur confiera une intervenante. Concernant les aliments "bio", le formateur indiquait que selon certaines expériences, ces produits ne sont pas forcément plus chers, si l'on prend en compte la valeur quantitative nutritionnelle qui s'en dégage.
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 29 mai 2015.

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