Hervé Mariton marque un point au Conseil d’État
Le rapporteur public a demandé l’annulation du jugement qui a invalidé l’élection de M. Mariton à la mairie de Crest.
C’est un bon signe pour Hervé Mariton. Alors que le recours du maire de Crest contre l’annulation de son élection était examiné mercredi 10 février par le Conseil d’État, à Paris, le rapporteur public est allé dans le sens du maire de Crest.
Ce magistrat, chargé d’éclairer les juges avant qu’ils ne rendent leur décision définitive, a estimé que les griefs reprochés au maire sortant par René-Pierre Halter n’avaient pas « eut d’effet sur le résultat de l’élection ». Notamment, a-t-il expliqué, parce que l’écart de voix entre les deux candidats était trop important (137 voix, soit plus de 3%).
Bref, si le rapporteur public a estimé que M. Mariton avait pu outrepasser le code électoral sur certains sujets, cela n’aurait, selon lui, pas été de nature à altérer la sincérité du scrutin.
Une conclusion contre laquelle s’est élevée l’avocate de M. Halter, qui a appelé le juge administratif suprême à ne pas revenir sur le jugement du tribunal de Grenoble, qui avait annulé l’élection du maire de Crest en octobre dernier.
M. Mariton n’a pour sa part pas souhaité qu’un avocat agréé ne plaide en sa faveur lors de l’audience.
Le décision finale sera rendue dans un délai de 2 à 3 semaines.
Retrouvez dans Le Crestois du vendredi 12 février un compte-rendu détaillé de cette audience à laquelle nous avons assistée.
Martin Chouraqui