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Le Conseil d'État s'est enfin penché sur les municipales crestoises

Le rapporteur public a appelé la juridiction administrative suprême à revenir sur l'annulation du scrutin. Rien ne dit que le Conseil d'État suivra...

C'est le Saint des Saints du droit français. Le Conseil d'État, installé sous les dorures du Palais Royal, à Paris, s'est penché mercredi 10 février sur l'affaire qui met en émoi le petit monde politique de la vallée de la Drôme : l'annulation de l'élection d'Hervé Mariton par le tribunal administratif de Grenoble, le 16 octobre dernier. Le Crestois s'est exceptionnellement rendu à Paris pour assister à cette audience historique.

Le maire de Crest, qui conteste ce jugement, est arrivé mercredi devant la grande « salle du contentieux » dans un état de nervosité non dissimulé. René-Pierre Halter, à l'origine du recours électoral, est, pour sa part, arrivé avec une heure de retard, en compagnie d'Agnès Fouilleux et d'Hélène Bertau, ses colistières devenues les chevilles ouvrières de la procédure. Ils avaient tous trois été ralentis par la neige, tombée pendant la nuit sur la moitié nord du pays...

Si la ligne de défense des avocats de MM. Halter et Mariton était connue d'avance, celle du rapporteur public était, en revanche, nettement plus attendue...

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Article publié dans Le Crestois du 12 février 2021

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