Comment Hervé Mariton a failli perdre sa couronne
Le Conseil d’État a rendu son jugement définitif, annulant la décision du tribunal de Grenoble qui avait invalidé les élections crestoises.
La "Salle du Contentieux", au Palais Royal à Paris
Affaire classée. C’est le dénouement d’une histoire qui, depuis le 28 juin 2020, empoisonne la vie municipale crestoise. Le Conseil d’État a finalement décidé, le mardi 16 février, de valider les résultats du second tour des élections municipales et d'annuler la décision du tribunal administratif de Grenoble du 16 octobre, qui avait invalidé le scrutin. Hervé Mariton reste maire de Crest, sa majorité reste majoritaire et son opposition, minoritaire.
Le Conseil d'État a en effet jugé que, si le maire de Crest avait enfreint le code électoral pendant la campagne en prenant la parole à l'occasion des séances de "ciné drive", cela n'avait pas pour autant suffi à altérer la sincérité du scrutin, compte tenu de l'écart de voix (3,3% des suffrages exprimés). Le juge administratif suprême a rejeté l'ensemble des autres griefs reprochés au maire de Crest.
C'est l'aboutissement d'un long feuilleton à rebondissements, débuté au soir du premier tour des élections municipales, le 15 mars 2020. Souvenez-vous...
À lire également dans notre article, les réactions d’élus crestois :
- Caryl Fraud, élu majoritaire
- René-Pierre Halter, élu d’opposition
- Nicolas Sizaret, élu d’opposition
- Jean-Pierre Point, élu majoritaire
Article publié dans Le Crestois du 19 février 2021