Il est certain que nos cerveaux ont eu beaucoup de mal à admettre d’abord la réalité du changement climatique et probablement davantage la responsabilité des activités humaines en la matière.

L’évidence est pourtant là, incontestable, que la concentration en gaz à effet de serre atmosphérique est à l’origine de la hausse de température, qu’elle s’est aggravée dans l’histoire, modérément après la naissance de l’agriculture moderne et la sédentarisation de l’homme, et dramatiquement après la révolution industrielle.

À l’exception de quelques États piégés par le sentiment de leur supposée surpuissance, les dirigeants sont aujourd’hui lucides sur la situation et pour autant ils restent peu opérants, et encore moins efficaces. Ça n’est pas pour rien que l’État se tourne aujourd’hui vers les collectivités locales pour faire le travail...

Article publié dans Le Crestois du 12 mars 2021