Valentin Walker, peintre et graffiteur de Pont de Barret, met ses tags en lumière.

Inspiré par les lumières de la ville, et passionné de photo, Valentin Walker est un metteur en scène de la lumière. ValentinWalker est né à Pont-de-Barret mais vient vivre dans la région crestoise où il fréquente les collèges et lycées. Il part faire des études de paysagistes, durant lesquelles il apprend à créer un aménagement et se projette dans la trois D. Depuis l’âge de 17 ans, il fait des graffitis, c’est une passion. La musique et le dessin lui permettent de s’exprimer.

Autour de 21 ans, il part dans la direction artistique qui lui trace son art pictural. Complètement autodidacte, il s’inspire de ce qu’il a appris pour les paysages et se lance dans une aventure peu ordinaire. Il se perfectionne au contact des rencontres artistiques qu’il fait. Depuis quatre ans, c’est une direction plus professionnelle qu’il a choisie. Il s’appelle Alias 2.0 Il a voyagé dans une vingtaine de pays sur trois continents où il expose son oeuvre dans la rue.

C’est une peinture murale qui le fait reconnaître. De là, à force de voir ce qu’il peut faire avec ses appareils, il ose le « light painting », traduisez la peinture de lumière ! Valentin imagine son oeuvre finale, inspiré de la calligraphie arabe ou asiatique. Tout en étant dans le noir, son cerveau, déjà bien entraîné, se souvient du dernier trait et il repart d’une autre couleur. Il a des gestes spontanés, parfois intuitifs et irréfléchis mais il sait où il veut aller. Il adore peindre un mur, c’est souvent de l’abstrait. Il attend la nuit et le voilà qu’il le met en valeur avec les photos de lumières. Les décors qu’il propose rendent les rues moins moches ; parfois, c’est un transformateur électrique qui se retrouve multicolore, d’autres fois une vieille rue encombrée. Bizarrement, ces oeuvres ne sont jamais détériorées, les jeunes des rues vont à sa rencontre et il partage un moment avec l’habitant...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 24 juillet 2015.