La petite station est en sursis : en refusant de soutenir sa saison d'hiver, le conseil départemental la condamne.

La menace de mort que la nouvelle majorité du Conseil Départemental de la Drôme fait peser sur la petite station de Valdrôme nous concerne beaucoup. Rappelons les faits : le Conseil Départemental refuse de verser 400 000 euros à cette station qui peine à tenir son rôle de petit lieu de ski familial en raison de l'insuffisance de neige. Cette somme servait à l'équilibre du fonctionnement des installations de ski. Le coût du fonctionnement des canons à neige est élevé – et incertain- et le département coupe donc le robinet.

Il y a assurément à cela de très bonnes raisons et il n'y a pas de gloire à plaider pour des gaspillages. À condition de dire la vérité, toute la vérité. Et, là, on est loin du compte. Le maire de la commune M. Jean Aramburu a eu bien raison de dire qu'au département on avait considéré ses administrés « comme une réserve d'Indiens ». Et c'est en cela que cette affaire nous concerne. Car, dans notre petite région, des modestes localités comme Valdrôme, nous en connaissons. Et on voudra bien nous rendre cette justice que, dès avant les dernières élections départementales, nous avions signalé le risque qu'un changement de majorité faisait courir aux région isolées comme certaines des nôtres.

Les élus qui comptent, ceux qui pèsent dans les décisions, sont désormais pleinement ceux de la vallée du Rhône. Le fait, au surplus, que les élus du Val de Drôme où nous sommes et où est Valdrôme soient de l'autre bord politique que ceux de la vallée du Rhône ne fait qu'aggraver les choses...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 21 août 2015.