Vendredi 28 août, ne ratez pas notre édition spéciale ! Un numéro historique.

On ne refera pas l’adage, «c’est toujours le cordonnier le plus mal chaussé», mais on peut toujours essayer, une fois toutes les 6000 parutions, d’en changer la donne ! C’est pour cette raison qu’après plus de 115 années à parler de tout, sauf de nous, la rédaction a décidé de vous montrer comment est fabriqué le journal, de A à Z, de J- 8 au Jour J, bref, tous les aspects d’un milieu qui peut paraître un peu flou pour beaucoup.

Il n’est pas rare, en effet, que les lecteurs pensent que le journal est fabriqué le jeudi puis imprimé dans la nuit, juste avant de filer chez nos revendeurs ou dans les boîtes aux lettres, pour nos chers abonnés qui doivent être bien patients suivant les motivations de la Poste ! Il n’en est rien, bien au contraire. Le compte à rebours commence même avant la sortie du numéro de la semaine. C’est à partir du jeudi après-midi (vous comprendrez pourquoi en fin de récit) que tout commence. Ce jour cristallise vraiment le passage d’une édition à l’autre. Nous voilà donc face au syndrome de la page blanche... ou plutôt des 20 pages blanches puisque c’est un canard entièrement vide qui nous contemple derrière nos écrans d’ordinateurs.

Il s’agit alors, dans un premier temps, de trouver le sujet de une qui fera saliver le lecteur, transpirer les hommes politiques, ajoutera un peu d’huile sur le feu entre chasseurs et écolos ou présentera une grande nouveauté sur la vallée. Un seul mot d’ordre : informer. La communication, que beaucoup voudrait imposer comme mode d’information universel, ne doit pas prendre le dessus. Et parfois, il est difficile de résister à la tentation, car les communicants, malins, pré-mâchent le travail journalistique à grand coup de dossiers de presse aux chiffres ronflants. Ces sujets sont traités, bien évidemment, mais rarement à la Une, dont nous tenons à maîtriser les tenants et aboutissants. L’actu ne manque pas dans la vallée, sur tous les plans.

Nous voilà donc jeudi, 14h. Annie Liotard, la secrétaire de rédaction que bon nombre d'entre vous connaissent car elle s'occupe des abonnés, relit consciencieusement l'édition du lendemain pour y trouver chaque évènement annoncé et le reporter dans l'agenda des journalistes. Ce fort caractère s'occupe également de la mise en page d'une large partie du journal, mais nous y reviendrons plus tard. Fidèle au poste depuis de nombreuses années, elle connaît les moindres recoins de la vallée ainsi que les éventuelles sources à joindre selon les sujets. Son ordinateur est un trésor de contacts en tout genre puisqu'elle gère l'adresse mail avec laquelle toutes les personnes en relations avec Le Crestois correspondent. Elle est aussi celle qui met la pression à quiconque doit fournir un élément à faire paraître. Sa page « Sortir », par exemple, est de loin celle qui est bouclée en premier, vous comprendrez pourquoi au cours du récit...
(...)

La suite de ce récit est à lire dans notre édition spéciale du 28 août 2015.