Collèges et lycées ont accueilli les élèves mardi 1^er septembre.

À François-Jean Armorin, on compte un nouveau directeur et une classe de plus. Jean-Luc Tardy est arrivé de Saint Vallier pour remplacer Pascal Broquet. Il est habitué à ce genre d'établissement et ne voit « pas vraiment de souci particulier». En seconde, le nombre maximum d'élèves est atteint avec une classe de plus. Le lycée compte 420 jeunes en enseignement général, pour 490 enfants au collège, synonyme d’effectif stable. Le secteur professionnel accueille une cinquantaine d'étudiants. La classe ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire) reçoit une dizaine d'enfants. Ils sont préparés à une activité professionnelle dans le domaine des services, de l’hôtellerie et la restauration. Le travail de cette année sera axé sur le bien-être de chacun. Le directeur est aidé de deux adjointes, Corinne Pochelle et Sylvie Quioc. Il est serein pour cette rentrée qui se passe bien techniquement. Différents projets sont à l'étude dans le cadre de la pédagogie et avec les finances qui seront allouées.

Une rentrée très sereine à Revesz-Long, pour le principal, Thierry Delavet, presque gêné de dire que « tout va bien ». Aucun professeur ne manque à l'appel. Les effectifs sont de 615 élèves inscrits au collège général. On constate tout de même une baisse chez les 3ème, nombreux l’an dernier vu le flot de naissances de l’an 2000, et maintenant en seconde. Une classe de 24 «ULIS» et quatre pour les 60 SEGPA (Section Enseignement Général et Professionnel Adapté) complètent le tableau. Le nombre d'enfants par classe est « convenable» avec 21 en 6ème et environ 25 dans les autres niveaux. L'apprentissage fourni dans les classes adaptées permet à chacun d'avoir sa chance avec des intérêts pour l’horticulture et le bâtiment. La nouveauté de l'année s'oriente sur la réforme des collèges de la rentrée 2016 qui demande déjà une étude. Les professeurs et l'équipe dirigeante ont déjà mené des réflexions pour que la pédagogie de l'établissement s'oriente vers la mise en oeuvre de l'autonomie. Le principal est ravi des résultats au brevet des collèges qui affichent 87% de réussite, taux identique à celui du département, et surtout en hausse de 10%. Seize élèves ont obtenu la mention Très Bien. Un collège serein pour une année qui s'annonce sous de bons présages.

Enfin, à Saint-Louis, l'effectif de l'établissement est stable pour cette rentrée pour laquelle deux nouvelles classes de formations ont été ouvertes. Les primaires restent à 250, le collège est affecté d'une légère baisse avec 375 enfants, tandis que le lycée professionnel affiche une hausse avec 130 élèves. Les voix professionnelles sont stables, la demande variant un peu, le lycée s'adapte avec des formations pour adultes qui fonctionnent très bien. En post Bac, c'est un BTS dans le secteur de la maintenance industrielle, domaine très porteur puisque la demande des entreprises est supérieure à l'offre, qui est mis en route cette année. Le lycée s'enrichit d'une section 1ère SI, un bac scientifique option science de l'ingénieur. Les projets sont dirigés dans le sens des échanges avec les classes européennes du collège. Seul lycée de l'académie à proposer une filière de lycée professionnel industriel, l'établissement s'ouvre vers l'extérieur avec des partenariats à l'étranger pour des stages en Europe. Le travail sur les intelligences multiples est un angle important aux yeux du directeur, M Michel. Il est content de l'évolution de son établissement et dirige les jeunes avec les parents et les enseignants, de manière à être au plus proche de chacun.

Article paru dans Le Crestois du 4 septembre 2015.