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La station de l'Échaillon va-t-elle disparaître ?

Les incertitudes de financement de son auberge inquiètent vivement la petite région. Un petit groupe motivé s'est constitué pour faire vivre le site bien connu des fondeurs.

Une assez vive inquiétude règne ces temps-ci dans l'environnement de la petite station de l'Échaillon. En effet, l'exécutif du Conseil Départemental a dû délibérer ces jours-ci sur une affaire qui, selon son issue, pourrait fortement compromettre l'avenir de la station. On devrait incessamment connaître ses décisions.

L'auberge de l'Échaillon est une vieille institution datant de 1974. Elle est bien connue de toute la région dans la mesure où le site est un des tout premiers, par la distance aux cités alentour, où l'on puisse pratiquer du ski de fond. Elle n'a plus de gérant. L'auberge ayant aussi la responsabilité du foyer de ski de fond qui était financièrement pris en charge par ce dernier, s'il n'y a plus de foyer, il n'y a virtuellement plus de station sauf si le département y met un de ses employés, ce qui coûtera de l'argent.

À proximité, on s'est beaucoup alarmé de cette situation dans la mesure où, bien sûr, l'auberge contribuait à faire vivre cinq temps pleins, plus quelques extras dans les moments de forte fréquentation. Mais surtout, dans cette région isolée, l'auberge contribuait à de l'activité économique: il y a, non loin, une fromagerie, des gîtes ruraux qui, en l'absence de station, seraient compromis. Mais il n'y a pas que l’environnement immédiat qui s'inquiète. Stéphane Marron, par exemple, accompagnateur en moyenne montagne installé à Gigors, raconte: « Mais bien sûr, j'y emmenais souvent des clients après une bonne marche dans le secteur! ».

Dans les milieux enseignants pour jeunes enfants aussi, on s'inquiète de l'organisation des sorties futures: Mme. Marie-Claire Le Derf, par exemple, se souvient y avoir emmené beaucoup de gamins à sa charge: « L'avantage de l'Échaillon est que c'est la station la plus proche de toute l'agglomération valentinoise, Chabeuil, etc. On estime que, sur les 10 000 personnes qui venaient chaque année à l'Échaillon, 3000 étaient des scolaires. Si on doit, pour l'avenir, les emmener à Font d'Urle, ça représente une demi-heure de car en plus, donc une heure aller et retour. Ça veut dire autant de ski en moins pour les enfants et plus d'excitation dans les cars. »

Pour toutes ces raisons, en décembre 2014, un petit groupe s'est constitué, se proposant de reprendre l'auberge qui nécessite d'importants travaux...
(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 4 septembre 2015.

 

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