Un récent rapport a remis en cause l'utilité des services crestois et diois.

L'orage menace mais la foudre n'est pas encore tombée. Les directeurs des centres hospitaliers de Crest et Die retiennent leur souffle en attendant d'en savoir plus sur ce fameux rapport. Certains chiffres ont été rapportés par une journaliste du Figaro, mais considérés comme faux par la ministre Marisol Tourraine : « Il n’y a pas de liste des services d’urgence menacés de fermeture ».

Dans les faits, le rapport publié par le directeur général de l’Agence régionale de santé du Nord-Pas-de-Calais, Jean-Yves Grall, propose plusieurs adaptations des services d'urgences. Notamment pour celles qui ont une faible activité, c'est-à-dire moins de 9000 à 10 000 passages par an. Le directeur préconise que ces dernières pourraient devenir des centres de soins non programmés.

Avec environ 9500 passages en 2014, les urgences de Die et Crest sont donc dans l'oeil du viseur. Bien qu'aucune décision n'ait encore été prise par le Ministère de la santé, les conséquences dans la vallée seraient terribles. Notamment pour les habitants du Diois qui devraient faire 66km soit 1h de trajet pour arriver à Valence afin d'être soignés. Nous sommes loin de la promesse du Président Hollande qui avait promis, en 2012, que tous les Français auraient accès aux soins en moins de 30mn en 2015...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 4 septembre 2015.