Élus, parents et simples sympathisants se sont mobilisés mardi 8 septembre, pour soutenir les éducateurs de rue et afficher leur désaccord avec la politique du Département.

Les jeunes ont pris les choses en mains pour soutenir leurs éduc de rue. Ils n'ont pas hésité à soulever des montagnes pour soutenir "leurs éducs" avec le soutien des élus locaux. Le Crestois de la semaine dernière relatait les risques encourus par le système de prévention et la disparition prochaine des éducateurs de rue sur Crest et Aouste.

Une tempête a sévi sur la région. À peine la nouvelle rendue publique, les jeunes ont fédéré leurs forces pour soutenir l'action de leurs éduc. Dès lundi soir, ils préparaient la manifestation du lendemain sur le parvis de la médiathèque. Les réseaux sociaux ont, comme ils savent bien le faire, permis de communiquer un maximum sur le danger menaçant. Mardi dernier, ils étaient presque cent-cinquante à venir soutenir, encourager, et surtout manifester leur refus de se laisser amputer de Carine, Géraldine et Alexis.

Dans le même temps, le maire d'Aouste, Denis Benoit, et son adjoint, Fabien Sylvain, se sont rendus au Conseil Départemental, rencontrer Annie Guibert, vice-présidente au développement et à l'action sociale. Elle prenait visiblement connaissance du dossier lors du rendez-vous. L'ensemble des documents lui a été remis, avec témoignages de jeunes, courriers de partenaires, de parents, et des élus aoustois. Le maire de Aouste considère qu'il s'agit « d'un abandon de la ruralité ». Dans une missive adressée au président, il insiste même « Votre décision de supprimer le soutien du Département aux actions de la prévention spécialisée dans les territoires ruraux du département de la Drôme ne correspond pas du tout à l’idée que je me faisais des valeurs de solidarité que le Département met souvent en avant »...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 11 septembre 2015.