Rentrée mitigée pour les Restos du Coeur
Bien qu’heureux de pouvoir assurer leur mission dans leur nouveau local, les bénévoles espèrent néanmoins n’y rester qu’un an. La faute à un espace trop petit, mal isolé, et peu adapté.
On prend les mêmes et on recommence, diront les personnes qui suivent l’actualité crestoise depuis un peu plus d’un an. Car oui, il y a un an, à quelques jours près, nous écrivions déjà sur le sort malheureux réservé aux Restos du Coeur de la vallée. À l’époque, leur local de la rue Sadi Carnot, quartier du Bourg, ne les accueillait plus que pour quelques mois et une solution tardait à se mettre en place. L’urgence d’alors était de trouver un lieu pour que leur mission d’utilité publique puisse se poursuivre sans interruption, car une fois tout le matériel et les forces vives éparpillés dans la nature, il n’était pas sûr du tout de revoir les Restos un jour…
Tout le monde a donc mis un coup de collier, chez les élus comme chez les dirigeants, et, dans les premiers jours du mois de mai, à l’extrême limite de la « deadline », la délivrance arrivait du côté de la CCCPS. Un local, situé chemin du Grand St-Jean et appartenant à la communauté de communes s’est finalement libéré après d’âpres négociations, et chacun était soulagé de connaître cet épilogue, même s’il n’était que temporaire.
Lors de l’annonce officielle, devant ce fameux local, on avait pourtant déjà senti une différence dans la façon de prononcer le terme "temporaire", entre des élus crestois plus enclins à l’employer légèrement, et que ceux de l’intercommunalité qui insistaient nettement plus. À ce moment-là, Michel Denglos, responsable de l’antenne locale des Restos avec Jeanine Ribière, et tous les bénévoles avec eux, ne prenaient pas le temps de se réjouir et se mettaient immédiatement au "boulot". Il fallait en effet aménager intégralement ce nouveau local pour le rendre aussi fonctionnel que possible et dans un minimum de temps.
Ils ont ainsi oeuvré tout l’été et le résultat est tout bonnement saisissant ! D’un site sans âme et pas du tout conçu pour accueillir du public, ils ont réussi à faire un petit cocon qui permettra d’assurer l’essentiel. Seul "hic", insoupçonnable jusqu 'à ces derniers jours : l’espace pose un réel problème. Tant que seuls les ouvriers et bénévoles se trouvaient dans la pièce principale, aucun souci n’apparaissait réellement. C’est quand les premières personnes aidées sont arrivées, lundi 31 août, et alors qu’elles n’étaient qu’une vingtaine, que tout le monde s’est rendu compte de l’exiguïté de l’endroit...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 11 septembre 2015.
Jeanine Ribière, Michel Denglos, responsables locaux et Hervé Pouzet, le futur responsable départemental