Mort d’un cordiste crestois : la justice admet une « faute inexcusable »
François Chirat, 54 ans, est mort en juillet 2018 sur un chantier de l'arrière-pays niçois.
Le pôle social du tribunal social de Valence a rendu son jugement le 7 septembre : l’entreprise niçoise de travaux publics Garelli ainsi que le groupe d’intérim Manpower ont été reconnus coupables de « faute inexcusable » et condamnés à payer 100 000 euros de préjudice après la mort du Crestois François Chirat, le 8 juillet 2018, sur un chantier à la Roquette-sur-Var, dans l’arrière-pays niçois.
Ce jour-là, le cordiste* intérimaire avait fait une chute d’une dizaine de mètres en installant des filets de sécurisation sur une falaise, pour le compte de Garelli. Après 40 jours de coma à l’hôpital de Nice, François Chirat décédait à 54 ans des suites de ses blessures, le 20 août 2018. François Chirat n’avait ni femme, ni enfant.
Après un premier classement sans suite par le parquet de Nice (juridiction pénale), les trois frères de François Chirat - Marc, Clément et Jean-Marc - ont décidé de saisir le pôle social du tribunal de Valence..
Article publié dans Le Crestois du 17 septembre 2021
* Un cordiste est un professionnel qui travaille en hauteur à l’aide notamment de cordes et de matériel d’escalade.