Des vendanges marquées par le manque de main-d'oeuvre
Si les raisons sont multiples et complexes à saisir, les vendangeurs font défaut dans la vallée cette année.
« Un seau s’il vous plaît ! » Dans les vignes de Fabien Lombard, sur le domaine Peylong, à Suze, comme ailleurs dans la vallée, les vendanges ont débuté tardivement cette année, entre le 10 et le 15 septembre, avec environ deux semaines de retard sur les dernières années. La faute à une météo capricieuse et à la grisaille du mois de juillet. « Quand j’étais petit, elles commençaient aux alentours de la fête de la Saint-Féréol », se souvient le vigneron, qui exploite depuis 22 ans 18 hectares, dont treize qui sont consacrés à la cave coopérative Jaillance de Die. « On entend parler espagnol, anglais... Cela fait mal au dos mais l’ambiance est très bonne ! », assurent Nina, qui fait les vendanges pour la première fois, et sa copine Anaïs.
Si les conséquences de l’épisode de gel et les maladies liées à l’humidité comme le mildiou ou l’oïdium ne sont pas encore tout à fait prévisibles sur la récolte finale, le millésime 2021 s’annonce qualitativement bon...
À lire dans notre article : Du rififi au Syndicat de la Clairette
Article publié dans Le Crestois du 17 septembre 2021