En se portant candidat aux primaires des Républicains, le Député-Maire de Crest se lance dans la course à droite.

"Si, au minimum, je réitère mon score lors de l'élection à la présidence de l'UMP (6,32%, NDLR) et que quelques mois plus tard, je suis nommé Premier ministre, je ne me plaindrai pas ! Si je peux peser sur la ligne de la droite et du centre pour 2017, je prends !" Hervé Mariton annonce la couleur sans ambages dans un entretien accordé à nos confrères du Figaro, auxquels il a donné l’exclusité de l’annonce de sa candidature aux primaires des Républicains en début de semaine : "Je crois être bien placé pour tirer les leçons de la tragédie de François Hollande au pouvoir, mais aussi de l'échec de 2012, puisque je serai, de toute évidence, le seul candidat de cette primaire à n'avoir pas participé à l'exécutif lors du précédent quinquennat"

Déjà trop peu présent, depuis quelques mois, au goût de certains membres de l’opposition, le député-maire de Crest ne devrait pas avoir beaucoup plus de temps à consacrer à ses mandats locaux durant la campagne qui l’attend. Il est le neuvième candidat à se lancer après Nadine Morano, Xavier Bertrand, Alain Juppé, François Fillon, Jean- Frédéric Poisson qui ont officialisé la chose, et Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet qui ne devraient plus tarder à le faire.

Lors des élections municipales, il pensait «possible d’être député et maire dans une ville de 8000 habitants», mais qu’adviendra-t-il s’il devient ministre ou... président ?

Article paru dans Le Crestois du 25 septembre 2015.