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L' opposition juge le Conseil Départemental

Les élus de l’opposition jugent les six premiers mois d'action du Conseil Départemental. Ils tirent à boulet rouge sur la droite et son nouveau système d’attribution des subventions.

"Nous avons, comme l’avait demandé le président Patrick Labaune, laissé le temps de s’installer à la nouvelle majorité ; maintenant, l’heure de la vigilance est arrivée." Pierre Jouvet, au nom des 16 conseillers départementaux membres de l’opposition, n’a pas pris de gants au moment de lancer la rentrée médiatique de ses camarades. "Après six mois, à l’approche du budget, il faut reprendre les choses de manière cohérente. Nous faisons appel au sens de la responsabilité et de la raison de la majorité car plus on découvre les dossiers, plus on s’inquiète ! On ne voit aucun cap à part réduire, couper, diminuer." Et à leurs yeux, il n’y a aucune raison de "casser ce qui fonctionnait" avec une nouvelle réforme.

"Les 13% de perte de moyens destinés aux commmunes ne sont pas la conséquence des baisses de dotations de l’État. C’est un choix politique de facilité que doit assumer la majorité." Le budget est passé, d’après les élus, de 21 millions en 2015 à 18 millions prévus pour 2016. Ils s’inquiètent également de constater que "65 communes de taille moyenne, parfois pauvres, soient exclues de l’enveloppe d’une solidarité déjà considérablement réduite. Aucune commune ayant un potentiel financier supérieur à un million d’euros ne pourra être éligible." D’après la liste fournie, chez nous, les communes d’Allex, Aouste, Grâne, Montmeyran, Montoison et Upie seraient impactées. Pierre Jouvet prenait d’ailleurs la commune de Grâne en exemple et annonçait "qu’avec la réforme en cours, un seul des 17 projets mis en place sous l’ancienne majorité aurait pu voir le jour..."

Ils demandent également une gestion équitable des territoires. Pour eux, "prendre le critère financier des communes sans le lier au nombre d’habitants est injuste." Enfin, ils regrettent la fin de la concertation raisonnable et transparente entre les maires et les conseillers départementaux. Ces derniers perdent tout pouvoir de décision face à la centralisation de la décision à Valence par le président et son exécutif." Inévitablement, ils annoncent qu’ils ne voteront pas pour cette réforme...
(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 2 octobre 2015.

Pascale Rochas et Pierre Jouvet, au centre, entourés de Patricia Bodin, Bernard Buis, Luc Chambonnet, Martine Charmet, Gérard Chaumontet, Pierre Combes, Karine Guilleminot, Zabida Nakib-Colomb, Muriel Paret, Renée Payan, Pascal Pertusa, Pierre Piennek, Anna Place, Jean Serret.

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