Les actus à découvrir dans le journal de la Vallée

                

Une chenille fait des ravages

Déjà présent sur notre territoire les années précédentes, la Pyrale du Buis a colonisé bon nombre de jardins et de prairies cet été. Comment gérer le phénomène ?

C’est avec un oeil attendri mais inquiet qu’Éric Fouilhé, luthier et Meilleur Ouvrier de France crestois, regarde le buis qui orne le jardin de notre rédaction. Et pour cause ; alors que la pelouse est grasse et verte, nos deux haies sont dans un bien piteux état, comme ce fut le cas dans des milliers de jardins cet été. S’approchant avec douceur de l’arbre qu’il affectionne tout particulièrement, un sourire éclaire tout à coup son visage : « Regarde, il n’est pas mort ! Il y a de nouvelles pouces à l’intérieur ! »

Pourtant, à première vue, l’état de notre buis ne laissait pas entrevoir beaucoup d’espoir. Après avoir jauni en très peu de temps, recouvert de chenilles verte à pois noirs, il a bien failli passer à la moulinette en plusieurs occasions. Si quelques malchanceux avaient connu le phénomène les années précédentes, cette année, ce sont des milliers de Drômois qui ont eu la même surprise que nous, un matin, en découvrant leur arbuste dans un état catastrophique.

À l’origne du drame, un simple papillon : la pyrale du buis (Cydalima perspectalis pour les amateurs de noms scientifiques). À lui seul, cet insecte nocturne, venu d’Asie et apparu sur notre sol en 2008, est capable de pondre des milliers d’oeufs et de semer la terreur chez les jardiniers. Car sa chenille semble ne se nourrir exclusivement que de buis, à une vitesse impressionnante ! Heureusement, des solution existent, chimiques ou naturelles...
(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 2 octobre 2015.

Les arbres du Crestois ont eu chaud mais ils repoussent.
Éric Fouilhé constate les dégâts faits par la chenille

objectif 1000abonnes