Une délégation opposée au projet de scission de la ligne de bus a été reçue par un élu régional.

« Nous ne sommes pas optimistes », lâchait Karl Abrusse, usager quotidien de la ligne 28, au sortir d’une entrevue d’environ une heure avec le vice-président aux transports de la Région Auvergne-Rhône Alpes, Frédéric Aguilera (LR). Comme lui, une quarantaine de membres du collectif opposé à la scission de la ligne de bus numéro 28, le 1er janvier prochain (le trajet Valence-Die se fera désormais avec une correspondance à Crest) se sont réunis devant l’Hôtel du Département, pancartes à la main, le mardi 7 décembre, à l’occasion du comité mobilité du sud de la vallée du Rhône organisé par la Région.

Avant qu’une délégation d’une dizaine de représentants ne soit reçue pendant près d’une heure par Frédéric Aguilera, les opposants à la réorganisation de cette ligne historique ont pris tour à tour la parole pour dénoncer « une décision prise sans concertation » et qui « dégrade le service » existant : allongement du temps de transport, absence de gare routière à Crest, tarification, isolement des villages...

Article publié dans Le Crestois du 10 décembre 2021