Les chiens guides d'aveugle sont acceptés partout, sauf à l’hôpital. Rencontre avec deux Crestois à l’occasion de la semaine dédiée à ces chiens d’exception.

Quand on dit qu'il est le meilleur ami de l'Homme, on ne se doute pas de toutes les capacités qu’un chien peut cacher derrière sa petite truffe. Bien sûr, quand tous les sens du corps humain fonctionnent, le chien n'a qu'un simple rôle de gardien, de compagnon de jeu ou de compagnon tout court.

La semaine du chien guide d'aveugle a permis de faire un petit tour d'horizon des capacités de ces chiens doués d'une intelligence au service de l'Homme. Pour les associations de chiens guides d'aveugles, cette quatrième édition a permis une nouvelle fois de faire de la sensibilisation auprès du grand public. "Il est important que tout le monde soit informé de l'utilité du chien et de son apport au quotidien. Les personnes atteintes de mal-voyance acquièrent une liberté qui leur permet de sortir de chez elles", expliquent les organisateurs.

Environ deux cents chiens sont remis chaque année, mais les demandes ne sont pas automatiques. Souvent l'aveugle ou le malvoyant n'ose pas faire la demande. Il faut compter deux ans pour avoir son chien, mais le jeu en vaut la chandelle, comme l’explique Johnny, qui a accueilli Élium à Crest il y a quelques années.

Depuis qu’Elium est arrivé chez Johnny, la vie a pris une autre tournure. Bien sûr, il faut s'apprivoiser l'un et l'autre. Elium a reçu une formation d'un an et demi. Johnny est parti chez Elium une semaine, puis Elium et son éducatrice sont venus une semaine dans la vallée. Il a fallu apprendre les trajets et les dangers potentiels de Johnny. Aujourd'hui, c'est une véritable confiance qui s'est installée entre les deux amis. Qui est l'ami de qui ? Il n'y a pas de réponse ! Toujours est-il que Johnny est autonome sur bien des parcours...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 9 octobre 2015.