Un an après, du mieux sur le réseau cuivre
La situation s’est améliorée depuis la visite de Jean Castex, mais il reste beaucoup à faire.
Poteaux cassés et lignes au sol, coupures de service ou friture sur la ligne... Le bon vieux réseau téléphonique traditionnel en cuivre, installé il y a cinquante ans et qui constitue encore pour certains le seul accès à une téléphonie fixe, a manqué d’entretien pendant des années, notamment dans les contrées les plus rurales. Et tout particulièrement en Drôme.
En décembre 2020, la députée En marche ! de la troisième circonscription, Célia de Lavergne, et plus de deux cents élus drômois (bientôt rejoints par leurs homologues ardéchois) interpellaient, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche (JDD), Orange, l’opérateur historique qui gère ce réseau cuivre, pour dénoncer le fonctionnement médiocre de ce service « universel » et le sentiment d’abandon de la ruralité.
Sur la base de constat, la députée avait, il y a environ un an, invité sur le terrain la présidente de l’Arcep, le gendarme français des télécoms, Anne de la Raudière. Elle avait alors jugé l’état du réseau cuivre « inacceptable », ajoutant à la pression mise sur Orange. Le Crestois s’était à l’époque fait l’écho des problèmes rencontrés par des habitants des vallées de la Gervanne et de la Sye : impossibilité de communiquer pour certaines personnes âgées, inquiétude de pouvoir joindre des secours en cas d’urgence ou, encore, manque criant d’interlocuteur chez l’opérateur...
Article publié dans Le Crestois du 11 mars 2022