La fréquentation des 3 Becs en question
Peut-on éviter que le massif soit victime de son succès ?
Le jeudi 17 mars, le groupe de travail issu du comité de pilotage Natura 2000 du massif de Saoû et des crêtes de la Tour a lancé un programme portant sur « les enjeux et les objectifs des acteurs sur la fréquentation et la cohabitation aux Trois Becs ». L’idée : mesurer l’impact des « activités nature » sur l’environnement au sommet du massif.
Un travail qui sera effectué avec l’aide de la Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA), une organisation non-gouvernementale qui oeuvre depuis 1952 « pour la protection et le développement durable des Alpes ».
La principale préoccupation des usagers du massifs est que les pratiques et aménagements qui s’y développent finissent par avoir un effet délétère sur le site. La fréquentation a augmenté de 15 % entre 2020 (105 300 personnes) et 2021 (125 436 personnes), avec un passage privilégié par le Pas de Siara (+18% de fréquentation, avec 38 500 passages l’an passé).
Dans un premier temps, il s’agira d’établir un diagnostic, grâce à des rencontres avec les acteurs du site Natura 2000, pour objectiver et qualifier les problématiques. La prochaine réunion de travail, qui devrait avoir lieu en mai prochain, permettra de tirer un premier bilan de ces rencontres.
Corinne Lodier
Article publié dans Le Crestois du 25 mars 2022