La Tour dans tous ses états !
Pauvre bâtiment ! Détournée, machouillée, tripatouillée par les infographistes de tous bords, la tour est un formidable outil de communication tant son image est associée à la ville.
Nous ne pensions pas que ce serait à ce point. La photo publiée le 23 octobre en une du Crestois, transformant la Tour en arrivée de téléphérique, a créé un véritable “buzz” ! À l’heure ou nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas encore le nombre d’exemplaire écoulée cette semaine là, mais nous avons pu observer un incroyable pic de fréquentation du site internet et la photo, publiée sur notre page Facebook, a été partagée un nombre incalculable de fois.
Que s’est-il passé ? La raison de toute cette agitation est parfaitement explicable : dès qu’on touche à leur Tour, les Crestois deviennent sensibles ! Il n’y a qu’à regarder notre page Facebook et lire les réactions à la photo pour s’en rendre compte. Extraits : “J'espère que c'est une blague...”, “Hideux, absurde et complètement hors sujet.”, “Mon dieu ! Stop !”
Même chez nous, à la rédaction du journal, il y a un test très rigolo à faire : osez dire que la Tour est moche en présence d’Annie, notre secrétaire de rédaction, Crestoise pur jus. La miss sort les griffes, tous aux abris !
Hé oui, il faut dire qu’on l’aime tous, notre Tour, qui domine la ville de toute sa majesté. Et même si on passe dans Crest tous les jours, on ne peut pas s’empêcher, presque à chaque fois, de lever les yeux vers elle, tant sa présence s’impose. Elle devient de ce fait un outil de communication incontournable et bien pratique. Le Journal s’en sert en Une pour annoncer la fin du monde de 2012, parler des radios locales ou évoquer la possiblilité d’un téléphérique. La ville de Crest y place des poteaux de rugby. Le collectif LGBT installe une manif à son sommet... Les infographistes s’en donne à coeur joie !
Bref, tout le monde s’y met pour utiliser, détourner, tripatouiller l’image de notre noble édifice. Il se retrouve partout : logos, cartes de visite, tee-shirts, une de journal... etc. Pauvre tour ! Mais qui aime bien chatie bien... Tiens, d’ailleurs, à quoi ressemblerait notre ville s’il n’y avait pas la Tour ?
La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 6 novembre 2015
