Belle restauration hydraulique au Sénégal
Le programme Thiangol, en partenariat avec la CCVD, a créé une activité économique autonome pour la population locale.
La démarche a démarré avec la connaissance du territoire de Jean-Louis Hilaire, vice-président à la CCVD. Né au Sénégal, il en est parti 22 ans plus tard. Dans le cadre du Développement de l'Afrique de l'Ouest, DAO, il y a quinze ans, un groupe de quinze jeunes en difficulté d'intégration sociale sont partis pour la construction et la rénovation d'une maternité. En revenant, ils ont tous trouvé du travail !
Suite à cette démarche, une demande est faite au District d'Aménagement du Val de Drôme, premier nom de la CCVD, pour leur savoir faire en hydraulique. C'est à partir de ce moment que la monographie du territoire est lancée. Un échange avec les villageois pour connaître leurs besoins, leurs problèmes, et une étude hydraulique des lieux sont mis en place. Les grandes sécheresses de 1970 ont provoqué une déforestation massive. À chaque pluie, pour comparaison, il y tombe en deux mois ce qu'il s’abat à Paris dans l'année. Le manque de forêt entraîne un décapage complet des rivières. Le torrent emporte graviers et fonds de cours d’eau, qui se creusent, et le phénomène empêche l'irrigation des cultures.
Le programme Thiangol, du nom des rivières, voit le jour dans la région de Sinthiou Bamambe, pour une restauration hydraulique. Il s'agit de créer des points durs en gabions à des distances différentes pour que les sables s'accumulent et que le fond remonte...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 6 novembre 2015