Jacques Doillon, un jeune cinéaste à l’Éden
Le réalisateur était invité à Crest pour la projection de deux de ses premiers films.
Les cinéphiles de l’Eden qui ont préféré la salle obscure au grand soleil qui rayonnait crânement en ce jour dominical et qui, du même coup, ont boudé le suspens d’un premier tour d’élections présidentielles, ces spectateurs-là n’y ont pas perdu au change.
En effet, Jacques Doillon - sans conteste l’un de nos grands cinéastes d’aujourd’hui, que l’on peut aisément situer aux côtés de Jean Eustache, Jacques Rozier et Maurice Pialat, a donné, ce dimanche 10 avril, une très belle leçon de cinéma lors de la projection de deux de ses premiers films, Les doigts dans la tête et La Drôlesse.
Il a entamé la discussion avec le souvenir d’un passage en Drôme, en 1973...
Article publié dans Le Crestois du 15 avril 2022