Vincent Duc, musicien percussionniste, bouge et fait bouger les sons qu’il enregistre partout où il passe, même au Sahara.

Vincent Duc est musicien percussionniste. La musique l'envahit, le porte et le fait rêver. Il est attiré par la musique électroacoustique depuis le collège, mais voilà, "comme quand on est jeune et qu'on aime une musique" ! Il est inspiré par Luc Ferrari qui propose une musique s'éloignant des concepts habituels.

Il y a cinq ans, Vincent Duc va visiter le musée d'art Brut, "la Fabuloserie" à Dicy. Il prend conscience "qu'il n'y a pas d'obligation d'avoir un bagage, une culture pour exprimer ce dont on a besoin". Ce musée propose, en effet, à des autodidactes d'exposer des réalisations insolites qui interpellent le visiteur. Cette rencontre va déclencher quelque chose en lui, une inspiration.

Vincent part à la cueillette des sons. Il organise des aventures dans un lieu improvisé qui lui provoque une émotion. De là, il enregistre les sons et les travaille. Muni d'un ordinateur, il les étire, les superpose, les renverse à loisir et sans fin. Le premier son est perdu dans les manipulations du musicien et on ne retrouve plus le son initial. Il devient abstrait, électronique. Quand Vincent part avec son son, c'est un doux mélange entre le visuel et la musique. Son imagination divague deci, de-là. Il met en valeur le son d'origine, et part doucement au rythme de la portée musicale qui lui inspire d'autres horizons musicaux.

Il voyage aussi « pour de vrai », surtout en Afrique du nord, dans le Sahara. On se demande bien quels sont les sons qu'il peut y avoir. Eh bien, si !...
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Découvrez la suite de cet article dans Le Crestois du 20 novembre 2015