J’ai échappé au massacre d’Oran du 5 juillet 1962
60 ans plus tard, Emile Perez nous raconte un événement qui a marqué sa vie.
Mai 1962 - PERREGAUX
Une grenade explose sur un bon copain qui m’attendait, assis sur un banc. Mes parents, peut-être prévenus par des voisins arabes, m’annoncent fin juin que je devais partir.
À 18 ans, le 1er juillet, me voici donc seul à Oran, ville que je ne connaissais pas, prêt à embarquer, du moins c’est ce que je croyais... Le 4 au soir, toujours au port, sans manger, sans boire, sans toilette ...et plus de bateau ! Seul parmi une foule désemparée qui attend, comme moi.
Dans la nuit du 4 au 5 arrivent des camions militaires...
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Récit publié dans Le Crestois du 1er juillet 2022