Clara Thomas, sous-préfet de Die, est venue dans la Gervanne plaider la cause des "Communes Nouvelles" ou regroupements de communes.

Nous avions, il y a quelques temps, accordé une large place aux « communes nouvelles », formule nouvelle de regroupement de communes, auquel ce gouvernement encourage très vivement. Clara Thomas, sous-préfet, est venue voir ce qui se passe dans les communes de la Gervanne, "être en direct avec les maires, pour régler les questions plus vite", dit-elle. Elle se sent plus efficace quand elle a les dossiers et le maire.

Elle a insisté sur l'accompagnement qu'elle peut proposer aussi bien aux communes pour l'environnement ou l'urbanisme qu'aux chefs d'entreprises pour créer de l'emploi ou étendre leurs activités. Elle en a profité pour demander aux maires de penser à se reposer car leur tâche est lourde et chronophage. Et c'est bien avec ce sujet, notamment, qu'elle les a encouragés à s'unir pour être plus forts. « La commune nouvelle sera obligatoire dans moins de cinq ans, sans attendre la fin des mandats en cours. Il vaut mieux choisir les communes avec lesquelles vous voulez vous marier que de subir un mariage forcé » a-telle expliqué à Béatrice Martin, maire de Gigors-et- Lozeron. « Bien sûr, la personnalité des maires entre en jeu, mais il faut penser à dix ans, et les personnes vont changer. C'est l'intérêt des citoyens qu'il faut viser ».

Le regroupement des communes va apporter de la force, il formera de petites communautés de communes. Déjà en Gervanne, de nombreuses actions sont menées ensemble, les travaux d'assainissement, le partage des heures des employés communaux...il ne manque vraiment pas grand chose d'après Clara Thomas...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 25 décembre 2015.

Photo : De gauche à droite, Clara Thomas, sous-préfet de l’arrondissement de Die, Brigitte Martin, maire de Gigors-et-Lozeron et Anne-France Xueref, conseillère municipale.