Tout le comité organisateur le suit. En cause : des tensions avec la mairie. La course ascensionnelle verticale ne pourra se faire à la Tour de Crest.

Le Challenge Val de Drôme vient de prendre un virage à 180°. Son organisateur, Jacques Peyrard, a pris une décision qui semble irréversible : celle de changer de lieu pour l'édition 2017. Motif: la municipalité a refusé catégoriquement qu'une course ascensionnelle verticale se déroule dans la Tour de Crest. Une idée originale, reconnue dans le milieu du trail et déjà vue à la Tour Eiffel ou encore à l'Empire State Building aux États-Unis.

Le président de l'USC Marathon, qui oeuvre avec plus de 200 bénévoles depuis 15 ans pour le challenge, accuse le coup : « À la rentrée 2015, nous avons a eu l'idée de créer une course ascensionnelle à la Tour de Crest avec toutes les mesures de sécurité que cela induit. J'ai présenté le projet en étant averti qu'un élu n'était pas très ouvert. Avec le service technique, nous avons conclu que tous les voyants étaient au vert. L'ouverture des inscriptions pour cette course était le 9 janvier. En décembre, silence assourdissant de la mairie. Après avoir harcelé tout le monde, j'ai reçu un mail me disant que pour des raisons de sécurité, la course n'aurait pas lieu. À mes interrogations, de nouveau un silence méprisant. La question, que je pose : A-t-on une considération quand on a envie de mettre Crest à l'honneur ? Nous aurions pu rentrer dans le tour international, et donner un coup de projecteur international sur Crest et la vallée ! ».

D'après Claude Boudeulle, vice-présidente de la régie de la Tour, les raisons sécuritaires sont à prendre au sérieux : « La Tour de Crest dispose d'une seule issue de secours. Ce qui nous contraint à accueillir 150 personnes maximum en même temps »...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 29 janvier 2016.