Puy-St-Martin ne rejoindra pas la communauté de Montélimar avant 2020. Le maire de la commune, Michel Giles, a entamé des démarches pour quitter la CCVD d'ici 4 ans.

C'est ce qui s'appelle respecter ses engagements politiques. La volonté de quitter la CCVD fait partie de l'un des objectifs de campagne que s'est donné Michel Giles. Comme écrit dans l'édito du journal municipal de juin 2014 : "Cap à l'ouest, le changement d'intercommunalité c'est maintenant !". Le ton est donné, le maire affiche clairement son souhait de donner une nouvelle impulsion à Puy-St-Martin. Pour son premier mandat, le maire s'est donc retroussé les manches avec ses conseillers afin de faire en sorte que la transition s'effectue du mieux possible.

Le Crestois : Pourquoi souhaitez- vous intégrer la communauté d'agglomération la Sésame ?

Michel Giles : Pour des raisons évidentes. Tout d'abord, parce que je considère qu'aujourd'hui, notre bassin de vie, c’est la plaine de la Valdaine. C'était moins vrai historiquement, puisque la commune appartenait au canton de Crest sud. Mais maintenant, les habitants travaillent essentiellement sur Montélimar et la vallée du Rhône. Le trajet naturel se fait donc vers l'ouest.

La frontière géographique accentue également le phénomène. Ensuite, intégrer Montélimar agglo nous permettrait de donner du sens au regroupement pédagogique que nous avons avec Roynac. Notamment pour disposer d'un seul accueil périscolaire. Pour nous, l'avenir de nos enfants est important.

Un autre exemple qui illustre bien la pertinence d'appartenir à l'agglo. En dehors de la déchetterie mobile qui passe une fois par mois, les Puy St Martinois doivent se rendre à l'une des déchetteries de la CCVD situées à Eurre, Livron ou Loriol. Un déplacement qui ne figure pas sur leur route habituelle pour aller au travail...
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La suite de cet entretien est à lire dans Le Crestois du 5 février 2016