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À Léoncel, deux visions irréconciliables de la nature

L'Aspas, association de protection des animaux sauvages, ne souhaite définitivement pas qu'un éleveur fauche sur sa Réserve de vie sauvage.

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Une partie des trente hectares précedemment fauchés par Valery Vassal

La brume épouse les paysages de montagne du quartier des Faux, à Léoncel, dans le massif du Vercors, ce vendredi 6 janvier. Valery Vassal, qui a repris en 2001 la ferme familiale depuis « au moins trois générations », nourrit ses veaux. « Il y a du boulot... », sourit-il. La quarantaine passée, il élève aujourd’hui une cinquantaine de vaches laitières en agriculture biologique, dont le lait est transformé auprès d’une laiterie en Saint-Marcellin et Saint-Félicien.

Sa ferme est isolée, en bordure de parcelles boisées et de pâturages, mais aussi de la Réserve Vercors vie sauvage de l’Association de protection des animaux sauvages (Aspas), fondée en 1980 sur une opposition à la chasse. Cette réserve de 490 hectares (dont 240 sont clôturés) est propriété de l’Aspas depuis 2019 avec l’objectif de « réensauvager » ces espaces, c’est-à-dire laisser évoluer la nature sans intervention humaine. Auparavant, cette réserve, dite de Valfanjouse, était dédiée à la chasse, commerciale et privée.

Voilà deux acteurs de ce fond de vallée aux visions de la nature complètement opposés, deux mondes différents...

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Article publié dans Le Crestois du 20 janvier 2023

 

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