Les actus à découvrir dans le journal de la Vallée

                

Un trop bel hiver ?

Cet hiver incroyablement doux change bien les choses. Mais, tant que ne survient pas un coup de gel, ses effets sont plutôt positifs. Insectes et cervidés se lèchent les babines, mais les abeilles travaillent pour rien.

Quel hiver ! Les températures sont incroyablement douces. Et il faut regarder les champs pour en voir les effets. Les fleurs jaunes qu'on y observe ne sont pas du colza ! Ce sont des ravenelles censées geler avec l'hiver. Cette année, elles n'ont pas disparu et il va falloir que les agriculteurs les fauchent ou les broient. C'est un travail et donc un coût supplémentaire.

Les céréales semées au mois d'octobre ont bien vécu quelques petites gelées mais le cycle normal est en route avec l'espoir de voir de la pluie au printemps. Toutefois, les viticulteurs s'inquiètent. Ils viennent de finir de tailler la vigne et elle est déjà en bourgeons. S'il gèle fort, c'est toute la récolte qui sera détruite. De même pour les arboriculteurs. De nombreux arbres sont en fleurs avec un mois d'avance et on craint une grosse gelée. Notre région sans fruits, sans vin et sans Clairette connaîtrait une catastrophe économique, agricole et culturelle.

Heureusement, les élevages ne sont pas très sensibles aux variations de la météo. Pour eux, la situation est presque positive. Les troupeaux consomment moins de fourrage et, comme les années précédentes n'ont pas été très productives, cet hiver plus clément va rétablir l'équilibre. Les mises-bas se sont visiblement bien déroulées. Fabrice Boulard, représentant dans notre région de la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FDSEA), est plutôt rassurant.

La seule crainte en cette fin de mois de février est une fois de plus la menace du gel. Si la température ne descend pas au dessous de -3°C, les risques sont très limités...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 19 février 2016.

À lire également dans notre édition papier, le cas particulier des chenilles processionnaires et des libellules.

Les températures douces sont favorables aux chenilles processionnaires. Bonjour les dégâts !

Avec le réchauffement, les "demoiselles méditerranéennes" remontent jusque chez nous
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