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Crest : Des manifestants bloquent l’entrée de Smurfit Kappa

À midi, une trentaine de manifestants ont bloqué l’entrée de l'usine d'emballage, empêchant les camions d’entrer et de sortir du site.

« Je me demande pourquoi ils font ça ! » tonne un manager de Smurfit Kappa, sorti constater l’action en cours aux abords de l’usine. Ce vendredi 17 mars à midi, le ton était donné à l’arrière de l’usine crestoise d'emballage en carton, le plus gros employeur privé de la ville avec environ 120 salariés. Jusqu'à une trentaine de manifestants ont empêché les camions de l’entreprise d’avoir accès au dépôt.{rsmembership category="1,2,4"}   « Il est hors de questions que cette réforme passe. La plupart des gens sont avec nous et il y a de la participation dans les caisses de grève. Il y a un bel appui dans la société », estime une manifestante devant les grilles disposées à l’occasion pour bloquer le chemin du Petit Saint-Jean qui donne accès à l’usine.

Pour les manifestants, il s’agit d’accentuer dans la durée la pression sur le gouvernement, plutôt que d’attendre des manifestations ponctuelles contre son projet de réforme des retraites. Après cinq journées de mobilisation en un mois et demi, « il faut tout bloquer », estime Louis, délégué CGT chez Dalkia (filiale du groupe EDF) à Valence. « On a été suffisamment gentil, il faut faire mal au portefeuille du patronat, eux aussi peuvent faire pression sur le gouvernement », conclut Louis.

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LE 49.3 DE TROP

« C’est le onzième 49.3 actionné par Élisabeth Borne. Je n’ai pas l’habitude de beaucoup me mobiliser, mais là c’est trop », explique une enseignante venue en soutient. Cette action a été penser la veille au rond-point Casino où une poignée de militants s'étaient réunis après l’annonce de la Première ministre Élisabeth Borne d’engager la responsabilité du gouvernement et d’enclencher l’article 49.3 de la Constitution.

Pour Martine, ancienne comptable aujourd’hui à la retraite « il faut parler des souffrances au travail, ça n’est pas possible de penser que les gens acceptent de travailler aussi longtemps dans des conditions dégradées. »

La suite à donner au mouvement ? Les militants LFI-Nupes présent considèrent qu’il faut rester « inventifs et surtout soutenir les grévistes pour leur permettre de tenir, en abondant les caisses de grève ».

Olorin Maquindus

Plus d'infos dans notre édition du 24 mars 2023

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