Hervé Liotard, président de la Fédération Drôme-Ardèche des Travaux Publics, s’inquiète des baisses du marché. Entretien.

Hervé Liotard, habitant d’Aurel, est président Drôme Ardèche de la Fédération des Travaux Publics (TP). Élu depuis le 10 décembre2015, il fait le point avec nous.

Le Crestois : Quelles sont les incidences des derniers changements politiques ?

H.L : Nous avons cinq paramètres qui nous rendent la vie difficile : La baisse des dotations, et le TP en paient le prix lourd. Après une période de croissance, la baisse brutale a affecté les entreprises avec une chute de 25 % d'activité sur les trois dernières années. 2015, une vraie catastrophe avec les élections. Le calendrier républicain chargé a ralenti le montage des dossiers, des projets…

Les réformes territoriales, départementales, régionales ont freiné considérablement le travail. Les domaines de compétence, le désengagement de l'État, les intercommunalités ont bouleversé le système. Les retards dus au report du plan "Etat-Région" ont conduit à un besoin de grosses infrastructures qui dépassent le département. Les projets ont pris autour d'un an e tdemi de retard et, depuis2014, les entreprises sont en attente de décision de validation et de financement.

Enfin, la situation économique est difficile. Et le climat n'est pas favorable à l’investissement. Sur le territoire, environ 50 emplois ont disparu. Les départs en retraite ne sont pas remplacés.

L.C: Dans cette situation,quels grands chantiers pourraient débloquer la situation ?

H.L : Au niveau départemental,nous sommes en attente de la déviation de Livron-Loriol, de Puy-St-Martin, d'Alixan, de l'aménagement du rond point des Couleures à Valence. Sur le bassin crestois, c'est le centre aquatique, l'aménagement de la gare, la zone du Lauzen, entre autres...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 26 février 2016