Sport : une force économique
Les associations sportives sont une force économique pour la vallée. Hébergement, équipements, transports, dépenses d’alimentation : elles génèrent une réelle richesse autour d’elles.
Le sport est chez nous une sacrée richesse. Elle est difficilement quantifiable. Toutefois, l’examen de détail de l’activité de quelques associations qui ont bien voulu jouer le jeu avec nous autorise une estimation. Elle suppose d'examiner des conséquences très différentes. L'économie qui découle du sport est une savante articulation entre les événements sportifs proprement dits, l'emploi, les impacts touristiques et une influence moins quantifiable sur les relations sociales.
S'agissant de l'impact touristique il s'apprécie au coup par coup. Lors d'un week-end riche en événements sportifs, les campings et les gîtes sont vite complets. Il arrive même que les hébergements s'étendent jusqu'à la plaine de Valence. On le voit manifestement lors des courses automobiles comme le Rallye du Dauphiné.
Pour les clubs sportifs organisant des événements réguliers, ces impacts touristiques peuvent être à plus long terme : il est fréquent de rencontrer des sportifs qui reviennent en vacances, après nous avoir connus pour une manifestation sportive, mais les hébergeurs ne tiennent pas de registre à ce sujet. Au chapitre de l'emploi, il en existe de nombreux, souvent à temps partiel : ainsi pour nombre de moniteurs, éducateurs sportifs, animateurs. Habitants de la vallée, ils consomment sur place et contribuent ainsi à l'économie du territoire. Mais il arrive que, pour les clubs, manque la « perle rare »: à la gymnastique, par exemple, l'entraîneur vient d'un peu plus loin.
Dans notre édition du 1er avril, nous avons rencontré quatre responsables d'associations qui ont bien voulu nous confier leur bilan et leurs investissements en toute transparence...
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Un dossier à découvrir dans Le Crestois du 1er avril 2016