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Le Saillanson aux 1100 courses

Comme coureur ou comme organisateur, Michel morin a donné sa vie au cyclisme avec de belles récompenses. Portrait.

C’était une fois où l’adolescent Michel Morin, alors âgé de 10 ans, était en colonie de vacances à Die. Le moniteur eut l’idée d’emmener ses gamins voir passer le Tour de France au Mont Faron. « En voyant les coureurs transpirant et les efforts, j'ai été ébahi. Là, j'ai eu envie de faire du vélo » se souvient Michel. Il faut dire que le moniteur lui-même était fou de vélo et, au mois de juillet, il écoutait assidûment le Tour de France à la radio : il n'y avait pas la télé !

« À 13 ans, j'ai vu les coureurs participer au "Grand prix de la Clairette" à Saillans le 1er juillet, jour de mon anniversaire. Je suis descendu à Crest et j'ai pris aussitôt ma première licence au club cycliste en 1958. »

Après, tout s'est enchaîné. Michel est né dans une famille d'un papa agent de la SCNF, Roger Morin, avec un salaire correct, pratiquant le tennis et le foot. Le virus du sport était donc dans la famille : un frère a pris goût au vélo aussi. « Il est de la classe de Bernard Thévenet et était plus fort que moi, mais il a arrêté » dit à regret Michel. Sa soeur, elle, aimait le basket. Il fallait bien satisfaire tout ce monde. Le sport, ça creuse : sa maman s'occupait de faire des « plats de sportifs » pour sa petite famille !

Michel se souvient des expéditions avec les vélos. « Mon père m'emmenait à Crest avec la 2CV. Il fallait deux vélos par course. On avait une galerie sur le toit, on pouvait arrimer les deux vélos à l'envers. À Crest, soit mon père nous accompagnait, soit il conduisait la voiture du club, une Viva Stella de 9 places. Parfois, je faisais Saillans-Crest à vélo. Une fois, en 1959, pour mon premier bouquet au Cheylard, en plein mois d'août, mes parents n'avaient pas pu me récupérer à Crest, je suis rentré à vélo à Saillans. J'avais coincé le bouquet et la coupe sur le guidon ! »

Il y eut les grandes émotions : « Mon père m'avait emmené à Saint Martin d'Hères pour "Le grand prix de la boulangerie". De nombreux coureurs de haut niveau participaient dont Roger Pingeon, vainqueur du Tour de France en 1967. Sur la dernière bosse, je m'échappe et... je gagne ! Mes parents n'y croyaient pas. Sur le podium, devant Roger Pingeon qui devait faire 1,80m, je me suis senti tout petit ! J'avais bien la larme à l'oeil quand même »...
(...)

La suite de ce portrait est à lire dans Le Crestois du 1er avril 2016.

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