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L’abbé Pierre de retour à Crest

Un film biographique était projeté à Crest en avant-première.

Photo de l'entretien précédant la diffusion en avant-première du film biographique « L’Abbé Pierre, une vie de combats » au cinéma de Crest, pendant une prise de parole du réalisateur Frédéric Tellier, en réponse à une question de Jean-Pierre Point, aux côtés de Benjamin Lavernhe et Hervé Guyader.
De gauche à droite : Hervé Guyader, Jean-Pierre Point, Frédéric Tellier et Benjamin Lavernhe

« Tout ce qui est dans le film est vrai. » C’est cette exigence de vérité que Frédéric Tellier s’est fixée pour la réalisation de L’Abbé Pierre, une vie de combats. Un film diffusé en avant-première dans la grande salle du cinéma L’Eden, à Crest, le samedi 16 septembre. Plus d’un mois et demi avant la sortie nationale, le réalisateur et coscénariste ainsi que Benjamin Lavernhe, qui interprète le rôle-titre, ont présenté avec beaucoup d’humour leur œuvre, qui retrace les nombreuses années de combats du « frère des pauvres », connu à Crest notamment pour avoir séjourné au couvent des Capucins dans les années 1930.

Au-delà de l’aveu de ne pas avoir pu tourner à Crest (les scènes au couvent ont été jouées dans un monastère de la région de Chambéry), cette présentation, animée par Jean-Pierre Point, le directeur du cinéma, a permis de découvrir l’Eurrois Hervé Guyader, chef monteur son et mixeur du film. Ce dernier, sur une invitation de Frédéric Tellier, a bien failli devoir inviter la salle prendre un apéro chez lui, après la séance, pour discuter du film (en effet, il n’a pas suivi les autres à Voiron, pour le moment d’échange au cinéma Le Mail) ! Par ailleurs, Benjamin Lavernhe, sociétaire de la Comédie-Française, en était presque à s’effeuiller pour prouver à la salle « la beauté de son corps », au détour d’une blague cherchant à légitimer le choix d’un acteur d’une taille supérieure de vingt centimètres au personnage central qu’il incarne.

Il a ensuite confié avoir été bouleversé lors de la lecture des journaux intimes de l’abbé et des courriers envoyés à son meilleur ami, François Garbit. Ses expériences de comédien et d’acteur l’ont amené à partager sa réflexion sur « la vérité d’un homme [qui] n’est pas que dans son apparence. Elle est évidemment énormément dans sa prise de parole, dans sa conviction, dans le cœur qu’il y met et dans sa rage, dans sa révolte, dans son hypersensibilité, son hyperémotivité… »

Après cette introduction enjouée, le film a été projeté devant 280 spectateurs et a été longuement applaudi en fin de séance. Il sera rediffusé, à l’Eden, après sa sortie nationale, prévue le 8 novembre prochain.

F. Fournier

Article publié dans Le Crestois du 22 septembre 2023

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