L’AMAPE poursuit son programme d’introduction des produits bio locaux dans les cantines sur la base d’un approvisionnement par circuits courts.

Montés sur des rollers, les enfants se dépensent à fond les roulettes dans la cour de l'Association des Maisons d'Accueil Protestantes et il n'est pas facile de les arrêter : ça n'est pas l'énergie qui leur manque ! Preuve qu’on les alimente comme il convient.

Brian a beaucoup aimé le menu qu'on vient de lui proposer à la cantine et qui résulte d'un approvisionnement en circuit court de produits bio et locaux : « la salade et les tomates qui étaient plus croustillantes, plus juteuses. Le couscous était pas comme d'habitude, et j'ai fait plus attention à ce que je mangeais ». Pour Bilal : « Y'a un seul truc que j'ai pas aimé, c'est la sauce, j'aime pas les agrumes ! La salade et les tomates étaient plus croustillantes et même si on m'avait pas dit que c'était des légumes de plus près de chez nous j'aurais trouvé, c'était trop bon. Les graines de tournesol sucrées, je ne connaissais pas, mais c'était bon. Et le jus de pommes sentait plus la pomme que ceux qu'on boit d'habitude ». Les enfants sont ravis; le seul souci : Il n'y avait pas de tomate dans la salade, mais du chou rouge !

Voici ce qu'était, l'autre jour, l'avis des consommateurs les plus concernés par la dernière étape des ateliers cuisines destinés à utiliser les matières premières en circuit court. La cuisinière de l'AMAPE, Aïcha (photo ci-dessus), a intégré le programme d'introduction de produits locaux et bio dans les cantines, proposé par la CCVD, en partenariat avec Agribiodrôme et la CCCPS.

Pour cette dernière rencontre, c'est dans les cuisines de l'AMAPE que les participants ont concocté un bon repas. Le défi est de taille: les plus jeunes convives ont 7 ans et les adultes partagent leur table...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 15 avril 2016.