Les actus à découvrir dans le journal de la Vallée

                

Photo des autrices Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail en présence d’élèves.

Une rencontre « instructive, drôle et émouvante »

Marie-Aude Murail et sa fille sont allées à la rencontre d’élèves.

Devançant leur participation au Salon du livre jeunesse du Val de Drôme organisé en partenariat avec la librairie la Balançoire, les autrices Marie-Aude Murail (lire son interview) et sa fille Constance Robert-Murail, ont rencontré huit classes de collège et de lycée à la Cité scolaire Armorin et au collège Revesz-Long. Des moments riches en émotions et en surprises.

Jeudi 13 et vendredi 14 novembre, dans le prolongement de la lecture de Sauveur et fils, saison 1, les élèves ont eu la chance de remettre en main propre les divers travaux d’appropriation qu’ils avaient préparés en classe : des photographies d’objets symbolisant les personnages, un plan de dissertation stylisé en livre-objet, des lectures à voix haute, des interviews fictives de personnages ou encore une séance de thérapie, tout aussi fictive, entre Sauveur et Marie-Aude. Les autrices ont accueilli ces cadeaux avec beaucoup de plaisir et d’encouragements, semblant parfois ravies de récolter des idées en vue d’une hypothétique saison 8. Dans l’échange qui a suivi, elles ont abordé de nombreux aspects de leur métier, avec une vivacité communicative.

Les élèves sont ressortis de ces rencontres avec des impressions généralement très positives. En seconde 4, les mots de commentaire les plus fréquemment utilisés ont été : « instructif, drôle et émouvant ». Voici d’ailleurs quelques réactions d’élèves. « On a appris des choses sur la façon d’écrire un livre et sur les méthodes utilisées pour s’organiser dans son travail. Elles s’appuient beaucoup sur la documentation et s’inspirent aussi de leur entourage ou des réseaux sociaux pour composer leurs personnages. » « C’était drôle parce que Marie-Aude Murail est très expressive. Elle est comique. Elle n’hésite pas à mimer les anecdotes marquantes de sa vie, en les exagérant certainement. » « C’était émouvant quand elle a évoqué la mort de son frère avec qui elle a co-écrit des livres jusqu’aux derniers stades de la maladie de Charcot. C’est le deuil de son frère qui lui a donné le désir de continuer à écrire à deux, avec sa fille. La grande complicité du duo mère-fille est touchante. Le fait d’écrire ensemble pourrait ternir leur relation mais cela ne fait que la renforcer. »

Une expérience enrichissante dont nos élèves, assurément, se souviendront longtemps.

Lucile Huet et Martin Bayet, pour les enseignants de Revesz-Long et d’Armorin

Article publié dans Le Crestois du 1er décembre 2023

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