Communiqué du collectif Fermes paysannes et sauvages.

Depuis plusieurs années, un collectif de paysans et de paysannes, appelé les « Fermes paysannes et sauvages », œuvre à transformer les pratiques agricoles et d’aménagement des fermes, à partir de savoir-faire naturalistes, afin d’inverser les tendances de déclin de la biodiversité, de mieux cohabiter avec la vie sauvage, et de rendre sa vitalité aux milieux qui abritent leurs fermes. Ce collectif, qui ne cesse de s’agrandir, compte aujourd’hui une trentaine de fermes, de naturalistes et d’associations, principalement autour de la plaine de Valence.

Plusieurs autres groupes et réseaux, formels ou informels, sont nés dans l’Hexagone dans une optique similaire, tels que l’association Paysans de nature. De nombreux paysans, paysannes, naturalistes ou structures d’accompagnement sont intéressés par cette démarche et souhaiteraient s’engager sur leurs propres territoires.

À l’initiative de Fermes paysannes et sauvages, cent cinquante d’entre eux vont se réunir le 22 février à Eurre de 8h30 à 18 heures au campus de l’écosite pour partager leur expérience sur la mise en place de groupes locaux et essaimer auprès de nouveaux paysans et paysannes. Le philosophe du vivant Baptiste Morizot posera les bases philosophiques de cette journée. Les associations Fermes paysannes et sauvages, Paysans de nature, L’Hirondelle aux champs, la Ligue pour la protection des oiseaux et Réensauvager la ferme partageront leurs savoirs et savoir-faire pour mieux accueillir le vivant dans les fermes, mettre en lien naturalistes et paysans, et accompagner les volontaires. Cette journée, qui s’annonce dense et riche, se déroulera à jauge fermée.

Les fermes paysannes et sauvages

Plus d’infos :
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https://lesfermespaysannesetsauvages.wordpress.com