Forêt de Saoû et handicapés
«Il faut permettre l’accès à la Forêt de Saoû aux personnes handicapées » Le constat est établi par Bernard Foray-Roux, docteur en géographie, et Marie-Claude Gresse, présidente de l’Office de Tourisme.
L'accueil du touriste est privilégiée dans le projet d'aménagement de l'Auberge des Dauphins au cœur de la forêt. Le site mérite d'être montré, d'être apprécié par tous. Aussi, Bernard Foray- Roux et Marie-Claude Gresse ne cessent de penser à en faire une "forêt pour tous". C’est pour cela que la deuxième Journée du Handicap et de la Famille se tiendra le 28 juin de 10h à 17h. Une belle et grande journée pour tout le monde, les personnes handicapées étant bien sûr les hôtes de marque du jour. Mais les organisateurs ont tenu à accueillir les soignants et les familles avec tout autant de respect, comme il se doit...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 24 juin 2016
Comment améliorer les choses ?
Laurent Filliat est bien connu à Saoû. Après un accident de voiture, il est dans un fauteuil. Associé au projet, il a permis de faire le tour des aménagements à apporter. Il est graphiste, et en collaboration avec Fabien Lacaf, ils ont établi l'affiche de la journée.
Une belle rencontre avec ce passionné : « C’est lors de la journée du handicap 2015 que j’ai été invité par les organisateurs à me joindre à eux. Lors de cette journée, ils m’ont demandé mon avis pour l’aménagement des abords de l’auberge de la forêt de Saoû. En effet, étant moi même en situation de handicap, et originaire de la région j’ai donc donné mon avis sur les aménagements qui pourraient adoucir les déplacements pour les personnes à mobilité réduite au coeur de la forêt. Nous avons donc discuté ensemble du projet (place de parking, sentier avec revêtement stabilisé, toilettes, aire de détente etc).
Un compte rendu a été rédigé a la suite de cette rencontre. Puis, sur proposition de Marie-Claude Gresse, nous avons tous deux mis en scène et photographié les situations les plus contraignantes lors de déplacement en fauteuil aux portes de la forêt, ainsi qu’a proximité de l’auberge afin d’avoir un support visuel pour une meilleure analyse des difficultés. Je n’ai pas de pouvoir de décision, juste un rôle de conseil ».
