Les électrohypersensibles ne veulent plus se cacher
Victimes d’hypersensibilité aux ondes, Cathy, Bénédicte et les autres veulent alerter sur ce handicap invisible.
Avant d’arriver chez Cathy et Jean-Luc Lefebvre, gérants du camping à la ferme l’Olivier, les voyageurs sont priés de bien vouloir respecter certaines règles. À savoir, éteindre leur téléphone portable, ordinateurs et tablettes connectées durant le séjour. De quoi profiter de vacances « déconnectées », mais aussi de pouvoir respecter la difficulté à laquelle Cathy, la gérante, est confrontée depuis 2011. À savoir l’électrohypersensibilité (EHS), qui se manifeste pour la personne qui en est victime par une sensibilité accrue attribuée aux ondes électromagnétiques, provoquant vertiges, maux de tête et sensations de brûlure.
Cette maladie, dont les symptômes sont bien réels, n’est pas encore reconnue comme telle par le corps médical. En 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a réalisé une grande étude scientifique sur les personnes souffrant de ce handicap...
Article publié dans Le Crestois du 14 juin 2024