Interview du maire de Crest, qui quitte ses fonctions (mais pas sa qualité de conseiller municipal) après vingt-neuf ans de mandat.

Hervé Mariton sur le toit-terrasse de la mairie, en 2018

C’est la fin d’une ère à Crest. Comme annoncé en janvier dernier, le maire les Républicains de Crest, Hervé Mariton, a présenté sa démission au préfet au début du mois et il n’est officiellement plus en fonction depuis le lundi 8 juillet. Élu maire pour la première fois en 1995, député de 1993 à 1997 puis de 2002 à 2017, et éphémère ministre de l’Outre-mer en 2007, il assure vouloir passer la main dans une « logique de transmission ». Un conseil municipal (présidé par l’opposant Gilles Rhode), le 14 juillet, élira son successeur, probablement Stéphanie Karcher, jusque-là première adjointe.

Adoré par certains pour sa fine intelligence politique, conspué par d’autres pour certaines de ses positions politiques, comme son conservatisme sur le mariage homosexuel par exemple, il restera de lui l’image d’un pilier politique de la vallée…

Entretien publié dans Le Crestois du 12 juillet 2024