Fièvre catarrhale ovine : les éleveurs appellent l’État à l’aide
Le virus n’en finit pas de s’abattre sur les élevages ovins, mais aussi bovins et caprins.
Frédéric Gontard, le président de la Fédération départementale ovine, interpelle le préfet Thierry Devimeux
L’orage de la veille a laissé détrempée la terre battue, dans la cour de la ferme Mandaroux, à Vaunaveys-la-Rochette. En ce jeudi 5 septembre, une bonne partie de la filière ovine de la vallée de la Drôme et du Diois est ici rassemblée. Et si l’ambiance paraît joyeuse, c’est en fait une triste réalité qui réunit ce jour-là les dizaines d’éleveurs présents : la fièvre catarrhale ovine (FCO) n’en finit plus de ravager le cheptel de brebis, de béliers et d’agneaux de la Drôme. Arrivée en un éclair, au coeur de l’été (voir notre édition du 23 août), la maladie a déjà causé la mort de milliers de bêtes, rendu stériles des centaines d’autres, fait tarir tant de brebis laitières et avorter de bêtes gestantes que personne, aujourd’hui, ne semble en état d’établir un bilan précis de ce fléau qui met, une nouvelle fois, la filière ovine à rude épreuve.
C’est dans ce contexte que la Fédération départementale ovine (FDO) a organisé cette réunion, avec un objectif : alerter les élus et sonner l’alarme auprès des services de l’État...
Article publié dans Le Crestois du 6 septembre 2024