À 16 ans, ce jeune Aoustois passionné de sport en eau vive va partir affronter le Grand Canyon !

Comme Obélix qui est tombé dans la marmite de potion magique, Evan Villecourt a ressenti ses toutes premières sensations sur l'eau à l'âge de trois ans. Rien de surprenant quand on a un papa qui est passionné par les sports d'eau et notamment la rivière : « Très tôt j'ai été initié au kayak par mes parents qui adorent pratiquer des sports aussi bien pédestres qu'aquatiques ».

C'est donc tout naturellement qu'Evan a choisi d'intégrer la classe « nature et montagne » au collège St Louis. Cette année, il est entré au lycée "sport et nature" de Die et a validé sa seconde. Sa passion pour le kayak freestyle lui est venue rapidement parce qu'il lui permet entre autre de s'amuser avec son meilleur ami : « C'est un sport dans lequel on ne s'ennuie jamais. Les sensations sont dingues et je peux le pratiquer dans plusieurs pays » explique Évan.

Pour avoir un niveau correct, il s'entraîne depuis trois ans une à deux fois par mois sur le Rhône à St Pierre de Boeuf. Un complexe y est installé pour les nombreux kayakistes. En complément de cet entraînement, il se muscle régulièrement afin d'avoir une musculature assez robuste pour pouvoir pagayer correctement.

À l'heure où nous écrivons, le jeune Villecourt est dans l'avion direction les États-Unis pour aller descendre le Grand Canyon ! Une aventure unique que très peu de personnes dans le monde ont le privilège de vivre : « J'ai l'énorme chance de pouvoir réaliser ce rêve grâce à un ami qui habite là-bas. Pendant deux semaines, accompagné d'autres gens je vais parcourir 450km. C'est un trip extraordinaire quand on sait que pour avoir le droit de naviguer sur le Grand Canyon, la demande de permis est délivrée au bout de 20 ans ! Dès que mon ami l'a reçu, il m'a alors proposé de venir tenter l'aventure. L'expérience risque d'être très riche en sensations dans cet éco-système très protégé » raconte Evan avec plein d'entrain.

Grâce à son talent, ce jeune sportif est parvenu cette année à se qualifier en junior, un moyen pour pouvoir accéder aux championnats de France l'année prochaine. Nul doute qu'avec de la persévérance, sa passion lui réserve encore de belles surprises...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 29 juillet 2016