Alors que rien ne le destinait à passer le cap, Louis Courtial profite de sa retraite pour s’adonner à une nouvelle passion : la sculpture.

La découverte d’une passion tient souvent à peu de choses. Et si beaucoup ne s’expliquent pas d’où leur est venu tel ou tel hobby, Louis Courtial, lui, sait exactement où et quand sa passion pour la scuplture lui est apparue. Le plombier allexois, forcément doué de ses mains, avait pour clients un couple d’artistes crestois renommés : « Ils avaient besoin de moi pour équiper leur atelier. Je les voyais travailler au quotidien. Lui était très sympa, il bossait de façon hyper détendue et m’expliquait ce qu’il faisait. On sentait qu’il aimait la vie, c’est une ambiance qui m’a beaucoup plu. C’est de là que m’est venue l’idée de me lancer moi aussi, car j’ai vu que c’était finalement assez simple.»

Les grimpeurs, ce sont des petits bonshommes qui miment des prises d’escalade et que Louis créent à partir de petits clous. « Je ne me souviens pas pourquoi j’ai démarré par ça précisément. Sûrement parce qu’on était en train de faire une via ferrata avec un collègue au même moment.» Une ébauche, comparée à ce qui va suivre, mais qui a le mérite de conforter l’âme d’artiste qui sommeillait en ce plombier, lui-même surpris de se prendre au jeu.

Les commentaires des amis et de la famille le rassurent aussi mais il n’est pas encore l’heure de se lancer vraiment, car la retraite n’a pas encore sonné. Ce temps de latence servira néanmoins à informer son entourage et à collecter les outils qui deviendront bientôt les objets de son obsession : créer !...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 26 août 2016