L’extension de l’abattoir Royal Bernard fait des remous
L’agrandissement sans autorisation de l’abattoir de Grâne suscite l’agacement de riverains. L’industriel se défend. L’État tranchera...
Une simple « régularisation administrative », pour une extension « qui ne va rien changer ». C’est en ces termes que Gaëtan Marquet, directeur général de Bernard Royal Dauphiné (ou Royal Bernard, les deux se disent) décrit au Crestois l’objet de l’enquête publique qui vient de se dérouler à Grâne du 12 novembre au 12 décembre derniers. L’issue de ladite enquête vise, de fait, à autoriser une extension de sa capacité d’abattage actuelle de 48 tonnes de carcasses par jour à 100 tonnes maximum. Car depuis 2014, cette limite de 48 tonnes avait déjà été largement dépassée à la suite de travaux d’agrandissement de l’abattoir de Grâne. Ce qui a valu à Royal Bernard Volailles (nom qui se dit aussi) une mise en demeure en 2018 par les services de l’État, lui enjoignant de corriger le tir. Depuis, l’entreprise a monté deux dossiers, tous deux retoqués par la préfecture...
Article publié dans Le Crestois du 13 décembre 2024