
Charles Roux, de la Cie Chapoutat, s'en est allé [accès libre]
Un dernier hommage lui a été rendu le jeudi 30 janvier, à Aouste
Une sobre cérémonie oecuménique a accompagné Charles Roux, jeudi 30 janvier, en l’église catholique d’Aouste-sur Sye. Sa famille était largement présente, en particulier sa veuve Micheline. « Je suis si contente qu’il ait su à temps qu’il était décoré de la Légion d’Honneur », nous disait sa petite fille Julie Vallée.
De fait, M. Roux nous a quittés le 25 janvier, quelques jours avant la remise prévue de cette distinction pour ce dernier survivant de la compagnie Chapoutat. Celle-ci était bien présente pour l’occasion, de même que l’Ordre de la Légion d’Honneur, représenté par Mme Léger-Petit et le général Van Duynslager.
Noëlle Vallée, sa fille, a rendu hommage avec une grande émotion à un « homme de coeur et un papa merveilleux ».
C’est à M. Daniel Cuoq, président de la Fédération Départementale des FFI, qu’est revenu de retracer la carrière résistante de Charles Roux. Elle l’a vu successivement sabotant des voies ferrées à Aouste, dans la fameuse bataille du pont des Grands Chenaux, puis à Cobonne, Eygluy, Étoile, Montmeyran, enfin lors de la libération de Valence. Jusqu’au 21 novembre 45, Charles Roux fut intégré aux troupes alliées.
Nous avions raconté, dans une précédente édition, sa carrière marocaine, puis son retour dans le bourg qui l’avait vu naître et disparaître.
Il n’y était certes pas oublié comme en témoignait l’assistance abondante que le temps maussade n’avait pas découragé et dans laquelle on reconnaissait le maire d’Aouste, Denis Benoit et plusieurs élus.
Jacques Mouriquand
Article publié dans Le Crestois du 7 février 2025