L'école a subi bien des changements depuis le siècle dernier : réformes, rythmes, vie de famille. Une éducation toute différente que nous raconte Geneviève Imbert.

Geneviève Imbert, ou « Mademoiselle Imbert », comme l'appelaient ses élèves, coule une retraite heureuse à La Baume Cornillane. Quand il s'agit de se souvenir de ses élèves, ses yeux pétillent encore. Il faut dire que son métier s'est imposé à elle, dès son premier pas à l'école : « Je suis entrée à l'école à 5 ans à La Baume, uniquement l'après-midi car j'étais une enfant beaucoup plus petite que les autres. Le premier jour, quand je suis revenue à 16h30, ma maman m'a demandé si c'était bien, et j'ai répondu d'une traite : Oh oui ! Je veux être institutrice ! ».

Geneviève Imbert a dû partir faire son collège à Crest car il n'y avait pas de pensionnat pour les filles à Valence. Puis, elle s'est dirigée vers Romans pour l'École Normale. Elle y entre 1ère de sa promotion ! : « Je ne faisais rien car je comprenais vite, j'ai eu mes deux bacs du premier coup et les professeurs me grondaient toujours car ils ne me voyaient pas travailler. Mais j'y arrivais quand même » finit-elle par dire dans un fou rire ! Elle a ressorti son livret scolaire pour l'occasion, et il fait rêver !...
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La suite des souvenirs de Geneviève dans Le Crestois du 9 septembre 2016