Il doivent préserver la "continuité écologique". Les spécialistes s’inquiètent en particulier des menaces sur l’Apron du Rhône. Sa sauvegarde serait une première mondiale.

Le chantier du pont des Bateliers, entre Blacons et Piégros, n'est passé inaperçu pour personne. Depuis le 31 août, il s'agit de construire une passe à poissons et à canoës-kayaks, pour créer une "continuité écologique", selon la formule des spécialistes. Après deux années d'études, les travaux ont été fixés à l'automne pour se conformer au rythme de la rivière, eaux plus basses, pour une durée de trois mois.

L’objectif de l’aménagement de l’ouvrage est de décloisonner les cours d’eau pour limiter la forte perte en biodiversité. Depuis des décennies, de nombreux poissons migrateurs ont disparu des cours d’eau, telle l’Anguille, l’Alose ou encore la Lamproie de Planer. Dans cette perspective, la rivière Drôme a un défi bien précis à relever : la sauvegarde de l’Apron du Rhône (le Zingel Asper) qui est menacé d’extinction. Cette espèce n’est plus présente que dans quelques affluents du Rhône, dont la Drôme. L’enjeu est donc… mondial !

L’Apron est l’espèce cible qui a déterminé l’ampleur et le dispositif de franchissement à instaurer au pont du Batelier. La rivière Drôme charrie des matériaux ; c’est donc une passe rugueuse, simple de conception et facile d’entretien, qui a été choisie....
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 14 octobre 2016

L’Apron, menacé d’extinction, que l’on se propose de préserver par ces passes à poissons